9137N A/C.5/45/SR.33 Naud - MAILLOUX 90-57303 Final (COORD) 12 10 90 08 16 1 02 1673 12 11 90 14 49 01 6 12 10 90 16 36 14 1 29 704 2870 ...T....T....T...................T...................T.........T..................R /... ...................................................................T..............R &htab;A/C.5/45/SR.33 &htab;Français &htab;Page # ...............................................................T..................R A/C.5/45/SR.33 Français Page # ...T....T....T...................T...................T.........T..................R ...T....T....T...................T...................T.........T..................R .......................................................T...........................TR &htab;&dtab;CINQUIEME COMMISSION &htab;&dtab; 33e séance &htab;&dtab; tenue le &htab; mercredi 21 novembre 1990 &htab; à 15 heures &htab; New York .......................................................T...........................TR .......................................................T...........................TR COMPTE RENDU ANALYTIQUE DE LA 33e SEANCE
    Président
: M. KOULYK (République socialiste soviétique d'Ukraine)
(Vice-Président)
    Président du Comité consultatif pour les questions
    administratives et budgétaires
: M. MSELLE
SOMMAIRE ...T....T....T...................T...................T.........T..................R POINT 119 DE L'ORDRE DU JOUR : PLANIFICATION DES PROGRAMMES () .................................................................T..................R &htab;Distr. GENERALE &htab;A/C.5/45/SR.33 &htab;11 décembre 1990 &htab;FRANCAIS &htab;ORIGINAL : ANGLAIS 90-57303 9137N (F) /... ...T....T....T...................T...................T.........T..................R
    En l'absence du Président, M. Koulyk (République socialiste
    soviétique d'Ukraine), Vice-Président, prend la présidence.
    La séance est ouverte à 15 h 40.
POINT 119 DE L'ORDRE DU JOUR : PLANIFICATION DES PROGRAMMES (
    suite
) (A/45/3, A/45/6, A/45/16 (Partie I) et Add.1 et A/45/16 (Partie II), A/45/204, A/45/218 et Corr.1 et Add.1 et Add.1/Corr.1, A/45/279 et A/45/617; A/C.5/45/42; A/C.5/45/CRP.1) 1.&htab;
    M. BAUDOT
(Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget), répondant aux questions du représentant de Cuba, dit que le Comité du programme et de la coordination (CPC) avait eu communication d'un document non officiel indiquant les rapports entre la structure du projet de plan à moyen terme et celle du plan en cours, document que M. Baudot serait heureux de mettre à la disposition de la Cinquième Commission, toujours à titre non officiel. Le Secrétaire général n'a pas été en mesure de déterminer exactement les ressources financières nécessaires pour mettre en oeuvre le plan proposé mais le CPC a reçu un document non officiel indiquant les ressources nécessaires à l'exécution des grands programmes proposés durant l'exercice biennal 1990-1991. Ce document aussi pourrait être mis à la disposition de la Cinquième Commission, à titre non officiel. Quant à la question de savoir pourquoi certains des programmes proposés, le programme 1 notamment, n'ont pas été examinés, M. Baudot explique que par rapport au plan à moyen terme précédent, beaucoup de progrès ont été réalisés pour ce qui est de la participation des organes subsidiaires au processus de consultation. De manière générale, deux raisons ont fait que des organes subsidiaires n'ont pas été consultés. La première a trait à ce que le Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires a appelé l'absence d'une "culture de la planification"; à parler franchement, personne n'a pensé à consulter certains organes. La seconde raison est que, dans certains cas, pour les programmes 1 et 7 par exemple, les organes dont la consultation semblait indiquée avaient en fait un mandat trop limité. Dans le cas du programme 11, il n'existe de toute évidence aucun organe subsidiaire spécialement compétent pour les questions et politiques générales. M. Baudot continuera d'inciter le Secrétariat à intensifier le processus de consultation pour la préparation du prochain plan à moyen terme et la révision du plan en cours, qui est prévue pour 1992. Moyennant les encouragements de la Commission, il serait possible de demander au Secrétariat de présenter son plan général aux organes délibérants, y compris à ceux qui n'ont pas été consultés sur le projet de plan à l'examen. 2.&htab;Passant aux questions posées par le représentant du Brésil, et plus précisément à la question des textes portant autorisation des activités prévues au titre du sous-programme 3 du programme 1, M. Baudot explique que le Bureau de la recherche et de la collecte d'informations est de création assez récente et que son mandat est donc encore quelque peu flou. Toutes les activités relevant du sous-programme 3 qui sont décrites aux alinéas a) et e) du paragraphe 1.20 du document A/45/6 (Prog. 1) sont tirées d'un bulletin du Secrétaire général paru en octobre 1988. Il est entendu que les bulletins du Secrétaire général ne sauraient avoir une valeur juridique pour l'élaboration d'un plan à moyen terme mais il est ...T....T....T...................T.............................T..................R &htab;&htab;&htab;&htab;&htab; (
    M. Baudot
) possible de s'y référer pour déterminer si un organe doit prendre en charge telle ou telle activité. S'agissant du mandat donné par l'Assemblée générale dans sa &htab; résolution 44/164 relative aux droits de l'homme et aux exodes massifs, M. Baudot rappelle à la Commission que le CPC voulait placer les activités demandées dans ladite résolution dans le programme 36 relatif aux réfugiés. Le Secrétaire général a préféré pour sa part les inclure dans le sous-programme 3 du programme 1, peut-être parce que la résolution 44/164 prévoit des activités d'alerte rapide, qui sont du ressort du bureau susmentionné. Le plan étant supposé servir de cadre aux activités futures de l'Organisation, il importe que le Bureau soit à même de conseiller le Secrétaire général en cas d'apparition de nouveaux courants de réfugiés. 3.&htab;Le Secrétariat a établi un récapitulatif de 45 pages sur les vues exprimées à la Cinquième Commission au cours du débat sur le point 119. M. Baudot examinera avec la Commission, à une date ultérieure, la manière dont il sera tenu compte de ces vues. Cela étant, on peut déjà dire que le projet de plan à moyen terme a donné lieu à un débat plus animé que les précédents et constitue un outil plus utile. Quant aux critiques selon lesquelles le projet de plan est trop verbeux, il faut les mettre en regard de la nécessité de mentionner parfois des idées abstraites lorsqu'on expose des objectifs à long terme. 4.&htab;
    Mme BERENGUER
(Brésil) tient à bien préciser que, de l'avis de sa délégation, le Bureau de la recherche et de la collecte d'informations est doté d'un mandat bien défini en matière de prévision des courants de réfugiés, en vertu de la résolution 44/164 de l'Assemblée générale, dont le Brésil est l'un des auteurs. Ce dont la délégation brésilienne doute du bien-fondé, c'est l'inclusion d'activités essentiellement humanitaires de cet ordre dans le grand programme I, qui porte sur les questions de paix et de sécurité. Mme Berenguer, qui croit comprendre que cette question fait encore l'objet de consultations, convient qu'un bulletin du Secrétaire général ne saurait être assimilé à un texte d'organe délibérant et pense qu'il faut définir à ce stade quel texte peut constituer un mandat valable. De l'avis de la délégation brésilienne, les résolutions de l'Assemblée générale constituent fondamentalement la seule source des mandats. 5.&htab;
    M. MAJOLI
(Italie), parlant au nom des 12 Etats membres de la Communauté européenne, tient à répéter que le point abordé dans la lettre adressée au Président de la Commission politique spéciale par le Représentant permanent de Cuba (A/C.5/45/42, annexe I) ne porte pas spécifiquement sur des questions administratives ou budgétaires et n'est donc pas du ressort exclusif de la Cinquième Commission. M. Majoli approuve la décision du Président d'aborder la question avec le Président de la Commission politique spéciale, en gardant à l'esprit qu'elle peut concerner aussi d'autres grandes commissions et organes principaux de l'ONU. 6.&htab;
    Mme GOICOCHEA
(Cuba) estime comme le représentant du Brésil que le problème posé par le sous-programme 3 du programme 1 ne tient pas à la référence qui y est faite à la résolution 44/164 de l'Assemblée générale ou au rôle qui y est assigné au Bureau de la recherche et de la collecte d'informations. Dans son paragraphe 7, ...T....T....T...................T...................T.........T..................R (
    Mme Goicochea, Cuba
) la résolution 44/164 prévoit un mandat précis pour ces activités, mais uniquement dans le cadre des programmes 35 et 36. A ce jour, rien ne justifie l'inscription de ces activités au sous-programme 3. La délégation cubaine est d'accord avec le représentant du Brésil pour estimer que la question doit être examinée plus avant. 7.&htab;Quant à la question de savoir qu'est-ce qui constitue une autorisation juridiquement valable pour entreprendre telles ou telles activités, la délégation cubaine, comme celle du Brésil, n'est pas tout à fait en accord avec les critères proposés par le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, préférant s'en tenir à la définition qui figure dans l'article 3.2 et dans d'autres dispositions du règlement et des règles régissant la planification des programmes. 8.&htab;Conformément aux dispositions de la section I de la résolution 36/228 de l'Assemblée générale, les chapitres pertinents du projet de plan à moyen terme ont été soumis aux grandes commissions afin qu'elles donnent leur avis et que celui-ci soit pris en compte avant que le plan ne soit transmis à l'Assemblée pour adoption. Or, certaines commissions n'ont pas consacré une séance entière à l'examen du plan à moyen terme, et des décisions ont été prises fort hâtivement. Ce point n'apparaît même pas dans le programme de travail de certaines commissions, ce qui a empêché la délégation cubaine d'exprimer son opinion sur la question aux moment et lieu opportuns et l'a amenée à le faire dans une lettre au Président de la Commission politique spéciale. Mme Goicochea est d'accord avec le représentant de l'Italie pour estimer que cette question devrait être examinée dans le cadre de la Commission politique spéciale et des diverses autres commissions, la Cinquième Commission ne pouvant statuer sur une question de cette nature. 9.&htab;Comme l'a dit le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, bon nombre de carences du processus de consultation résultent de l'absence d'une "culture de la planification", ce que prouvent aussi les observations formulées par les Deuxième et Troisième Commissions. 10.&htab;
    M. DANKWA
(Ghana) dit qu'il faut éclaircir la question du rôle des grandes commissions dans la formulation du plan à moyen terme. Si les divers chapitres du projet de plan sont présentés aux commissions, c'est pour que celles-ci vérifient si les programmes qui y figurent reflètent fidèlement le mandat qu'elles ont donné au Secrétaire général dans les secteurs concernés. Il ne faut pas s'étonner que la Première Commission, la Commission politique spéciale ou d'autres commissions n'aient pas pris position sur cette question, dans la mesure où celle-ci est purement théorique et ne concerne pas la mise en oeuvre de leurs résolutions. Il n'en reste pas moins que la Cinquième Commission doit s'assurer que les programmes ont un sens, ce qui signifie qu'elle doit examiner et éclaircir des questions théoriques. Le problème posé est celui de savoir si les Articles 33 et 99 de la Charte peuvent être valablement cités en justification des activités de rétablissement de la paix. La Cinquième Commission ne devrait pas refuser d'aborder le problème simplement parce que l'Assemblée générale n'a pas encore pris de décision. Tant que l'expression "rétablissement de la paix" n'a pas été clairement définie, elle continuera de se prêter à différentes interprétations, et (
    M. Dankwa, Ghana
) il subsistera des risques de voir cette notion invoquée pour justifier l'intervention dans les affaires intérieures d'Etats souverains. En attendant une définition claire de la notion, on pourrait examiner les trois sous-programmes et les combiner en un programme qui serait intitulé "Règlement pacifique des différends". 11.&htab;
    Mme GOICOCHEA
(Cuba) estime que le programme 4 devrait comporter des activités portant spécifiquement sur la Décennie internationale de l'élimination du colonialisme. 12.&htab;Dans le cadre du programme 7, le paragraphe 7.8 devrait mentionner le lien entre le désarmement et le développement, car la mention de ce lien au paragraphe 7.19 ne porte que sur les questions de coordination. La délégation cubaine aimerait connaître le fondement juridique du contenu de la quatrième phrase du paragraphe 7.8, où l'action d'un petit groupe d'Etats est qualifiée de "multilatérale". Le sous-programme 4 du programme 7 devrait comporter des activités directement liées à la paix et à la sécurité, et aux menaces y relatives. 13.&htab;Le programme 8 est dans l'ensemble conforme au mandat correspondant, encore que sa mise en oeuvre pâtisse beaucoup de toute évidence du manque de ressources financières. A propos du paragraphe 8.9, la délégation cubaine estime que, contrairement à la recommandation du CPC, il faudrait conserver la notion de nécessité qui apparaît dans la deuxième phrase et préciser dans la dernière phrase que les efforts dont il est question bénéficieraient à tous les pays, tout en gardant à l'esprit les besoins propres aux pays en développement. Il conviendrait en outre de mentionner dans la deuxième phrase du paragraphe 8.15, tel qu'amendé par le CPC, l'utilisation des moyens de formation du Programme des Nations Unies pour les applications des techniques spatiales. 14.&htab;La délégation cubaine se demande s'il est justifié de mentionner le rétablissement de la paix dans le cadre du programme 9. Dans le même ordre d'idées, elle apprécierait que le Secrétariat explique la logique du lien fait au paragraphe 9.33 entre le terrorisme international, le trafic des stupéfiants et la dégradation de l'environnement. Enfin, il n'est pas judicieux de mentionner au paragraphe 9.39 une cour pénale internationale, alors qu'aucune décision définitive n'a encore été prise à ce sujet. 15.&htab;
    M. MONTHE
(Cameroun) demande si le Secrétariat a fourni une assistance aux autres grandes commissions pour l'examen des chapitres du projet de plan à moyen terme qui leur ont été soumis. Il se demande aussi si l'idée de départ était que les commissions adoptent des positions communes sur ces chapitres ou communiquent simplement les vues de leurs membres à la Cinquième Commission. Si on doit maintenant demander à certaines grandes commissions d'examiner ces vues dans le détail, faut-il que la Cinquième Commission attende ce complément d'observations avant de poursuivre l'examen du point? 16.&htab;
    M. LOPEZ
(Venezuela) fait remarquer qu'au paragraphe 16.17 du document A/45/6, il est explicitement fait mention, à propos du changement climatique, de l'élévation des températures moyennes et du niveau de la mer, ainsi que du doublement de la concentration d'oxyde de carbone, et ce, alors que les chercheurs ne sont pas tous d'accord à ce sujet. La délégation vénézuélienne convient certes qu'il faut mentionner que, de manière générale, le changement climatique est l'une des menaces écologiques les plus importantes, mais elle estime que ces références à des phénomènes précis devraient être supprimées du texte du projet de plan à moyen terme. 17.&htab;
    M. KINCHEN
(Royaume-Uni) pense que bon nombre de délégations, sinon toutes, pourraient proposer des améliorations aux divers chapitres du grand programme I. Il propose que, conformément à la recommandation du CPC, un rang de priorité élevé soit accordé au sous-programme 1 du programme 2 et qu'un certain nombre d'amendements soient apportés au descriptif du sous-programme en question. Il faudrait notamment, à l'alinéa a) du paragraphe 2.11, supprimer toute la liste d'organes subsidiaires énumérés après l'expression "la période considérée" et, à l'alinéa b) du même paragraphe, mettre un point après la première occurrence des mots "Conseil de sécurité" et supprimer le reste de l'alinéa. 18.&htab;En ce qui concerne le programme 7, il faudrait, conformément aux règlements et règles régissant la planification des programmes, supprimer du paragraphe 7.29 les références à des textes d'organes délibérants adoptés depuis plus de cinq ans. La délégation du Royaume-Uni se demande aussi pourquoi le CPC a cru bon de recommander de supprimer de l'alinéa a) du paragraphe 7.34 les mots "exactes, objectives et pertinentes". 19.&htab;Il n'est pas certain du tout que ces exercices de reformulation constituent un bon usage des séances officielles de la Commission mais la délégation du Royaume-Uni y participera s'il le faut, considérant qu'il faut bien parvenir à une conclusion sur le projet de plan à moyen terme. M. Kinchen attend avec intérêt la réponse du Secrétariat au point soulevé par le représentant du Cameroun tout en préférant que l'on commence la formulation d'un projet de résolution dans le cadre de consultations officieuses au lieu de prolonger le débat général. 20.&htab;
    Mme BERENGUER
(Brésil) prend note avec satisfaction des vues exprimées par les membres de la Deuxième Commission à propos des programmes 12 et 13, telles que retranscrites dans le compte rendu analytique de la 29e séance de ladite commission (A/C.2/45/SR.29). Ces vues ne représentent certes pas l'opinion de la Commission dans son ensemble, mais elles ont été exprimées par un groupe important et ne semblent pas avoir été contestées. A propos du programme 12, la délégation brésilienne considère qu'il faudrait accorder un rang de priorité élevé aux questions très importantes traitées dans les sous-programmes 3 et 6. Qu'il s'agisse du programme 12 ou du programme 13, les descriptifs se réfèrent certes à des résolutions mais ne semblent pas refléter suffisamment les accords conclus durant la dix-huitième session extraordinaire de l'Assemblée générale. Il faudrait aussi accorder un rang de priorité élevé au sous-programme 4 du programme 13, en s'attachant plus particulièrement aux questions de financement et de transfert des techniques écologiquement rationnelles. (
    Mme Berenguer, Brésil
) 21.&htab;Certains aspects du programme 16 inquiètent beaucoup la délégation brésilienne. Une nouvelle "mentalité écologique" est apparue depuis l'adoption de la résolution 44/228 de l'Assemblée générale, aussi faut-il tenir dûment compte des préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement qui doit se tenir en 1992. Le programme semble axé exclusivement sur le plan à moyen terme relatif au Programme des Nations Unies pour l'environnement, sans considérer la portée plus vaste du plan à moyen terme de l'Organisation tout entière. La référence explicite à la notion de sécurité de l'environnement devrait être supprimée du descriptif du sous-programme 9, car cette notion n'a pas été acceptée par l'Assemblée générale. 22.&htab;La délégation brésilienne partage les inquiétudes du représentant de Cuba quant à toute tentative d'établir un lien entre l'environnement, le trafic des stupéfiants et le terrorisme. 23.&htab;Enfin, la délégation brésilienne ne voit pas bien la logique qui a présidé à l'inclusion du rétablissement de la paix parmi les objectifs du sous-programme 1 du programme 38 et espère elle aussi que des consultations officieuses vont avoir lieu : sans vouloir s'appesantir sur des changements mineurs de formulation, la Commission a pour responsabilité de veiller à ce que les mandats établis par l'Assemblée générale soient convenablement pris en compte. 24.&htab;
    M. BELHAJ
(Tunisie) demande si la Commission a l'intention d'examiner chaque programme dans le détail en séance officielle ou compte passer directement aux consultations officieuses sur ce point. 25.&htab;
    M. DINU
(Roumanie) estime que les séances officielles ne doivent servir qu'aux déclarations générales. Il propose au Président d'éclairer la Commission sur la marche à suivre pour la suite de ses travaux. 26.&htab;Le
    PRESIDENT
dit que la séance précédente et la séance actuelle avaient principalement pour objet de connaître les réactions de la Commission aux réponses reçues par le Président de la Cinquième Commission à la lettre qu'il avait adressée aux présidents des autres grandes commissions, par l'intermédiaire du Président de l'Assemblée générale, telles qu'elles sont résumées dans le document A/C.5/45/42. Les réponses étant pratiquement inexistantes, la Commission doit à présent arrêter une procédure appropriée. Comme le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget l'a signalé, le Secrétariat a déjà préparé un résumé des débats qui ont eu lieu à la Cinquième Commission sur le projet de plan à moyen terme. Le Président du CPC a également assisté à ces délibérations. Par ailleurs, le représentant du Cameroun a accepté de présider les consultations officieuses et de coordonner les travaux sur le projet de plan à moyen terme. 27.&htab;
    M. BAUDOT
(Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget), répondant à la question sur le rôle que le Secrétariat a joué dans les consultations avec les grandes commissions, dit que conformément à l'usage établi, on a fait savoir officieusement à leurs secrétaires respectifs que le Secrétariat (
    M. Baudot
) pouvait les aider à présenter certains points ou à répondre à des questions, le cas échéant. A titre d'exemple, il rappelle que le Directeur général au développement et à la coopération économique internationale a présenté les points correspondant aux programmes qui intéressent la Deuxième et la Troisième Commissions. Par ailleurs, et toujours selon l'usage établi, le Président de la Cinquième Commission ne demandait pas aux grandes commissions de soumettre des recommandations collectives en bonne et due forme, mais simplement de faire connaître les vues de leurs membres, ce qui correspond bien au rôle qu'elles sont censées jouer pour ce qui est du plan à moyen terme. C'est la Cinquième Commission qui doit coordonner les différents apports. 28.&htab;Répondant à des questions spécifiques, le Directeur assure les représentants de Cuba et du Brésil que le Secrétariat donnera une réponse le plus tôt possible, soit lors d'une séance officielle, soit lors des consultations officieuses. Il peut toutefois d'ores et déjà répondre à la question concernant la juxtaposition du terrorisme international, du trafic des drogues et de la dégradation de l'environnement au paragraphe 9.33 du programme 9. Il ne s'agissait pas d'établir un lien entre ces phénomènes mais plutôt de citer trois exemples qui semblaient nécessiter un développement du droit international. 29.&htab;La question des mandats sera certainement soulevée durant les consultations officieuses. Le plan devra résoudre un certain nombre de contradictions à cet égard. En premier lieu, il s'appuie sur des mandats existants mais doit en même temps refléter une vision de l'avenir. Après son adoption, le plan devient lui-même un mandat. D'autre part, comme un représentant l'a rappelé, le plan ne reprend en principe pas les mandats qui remontent à plus de cinq ans. Mais simultanément, il renvoie à des mandats fondamentaux qui sont beaucoup plus anciens, comme la Charte elle-même. Par conséquent, la tâche confiée à la Cinquième Commission n'est pas simple. 30.&htab;
    M. BELHAJ
(Tunisie) dit que sa question n'a pas reçu de réponse précise : il s'agissait de savoir si la Commission est censée examiner le plan à moyen terme programme par programme ou si elle se livre à un débat général. Sa délégation serait prête à passer les programmes en revue un par un, à moins que l'on procède ainsi dans le cadre des consultations officieuses. En fait, elle a des questions à poser sur un certain nombre de programmes mais préfère s'abstenir à la présente séance. 31.&htab;
    M. MONTHE
(Cameroun) dit qu'il voulait d'abord savoir comment les grandes commissions avaient interprété la demande exprimée dans la lettre du Président de la Cinquième Commission. Dans sa résolution 36/228, l'Assemblée générale avait fait sienne la recommandation du CPC selon laquelle chaque chapitre du projet de plan à moyen terme devait être soumis à la commission de l'Assemblée générale ayant compétence pour le programme en question avant que le plan dans son ensemble ne soit adopté par l'Assemblée en séance plénière. Par conséquent, il aurait fallu demander aux grandes commissions d'examiner les chapitres pertinents du plan pour faire ressortir les points qui faisaient l'objet d'un accord ou d'un désaccord entre les délégations et déterminer collectivement si, de l'avis des organes (
    M. Monthe, Cameroun
) compétents, le plan présenté par le Secrétaire général était conforme aux mandats approuvés par les organes délibérants et satisfaisant du point de vue des orientations et des priorités suggérées. Pour cet examen, elles pouvaient s'appuyer sur les rapports du CPC et d'autres organes sectoriels. Par conséquent, elles auraient pu présenter logiquement une opinion mûrement réfléchie à la Cinquième Commission. Bien entendu, la Cinquième Commission assume elle-même une responsabilité directe pour certains chapitres du plan, ceux qui ont trait aux services de conférence, à l'administration et à la gestion. 32.&htab;Toutefois, comme cette approche n'a pas été appliquée et que le Secrétariat n'a pas offert son concours aux grandes commissions pour étudier le plan, les réponses ont été très diverses. On sollicite à présent l'avis de la Commission sur les vues qui figurent dans le document A/C.5/45/42 - ou qui n'y figurent pas - et dans le même temps, les délégations sont invitées à faire des observations sur les programmes. Le représentant du Cameroun ne pense pas qu'il soit utile d'analyser les différents programmes puisque la Commission a déjà tenu un débat général. A son avis, la meilleure façon de procéder serait de demander au Secrétariat d'établir un document récapitulatif sur les vues exprimées à la Cinquième Commission et, le cas échéant, au sein des autres grandes commissions, qui servirait de base de négociation pour les consultations officieuses. Il devrait comporter deux parties : la première porterait sur les questions de méthode et les questions de fond, et la deuxième sur les propositions qui ont été formulées lors du débat général. Ce document pourrait être présenté à la Commission lors d'une séance officielle dans un premier temps, pour s'assurer qu'il reflète bien toutes les opinions exprimées, et le Président suspendrait ultérieurement la séance pour permettre la tenue de négociations officieuses. En tant que coordonnateur de ces négociations, le représentant du Cameroun aborderait alors les problèmes généraux un par un, en demandant aux délégations de suggérer des solutions, et on passerait ensuite à l'examen des propositions concrètes, comme celles que les représentants du Brésil et de Cuba ont faites à la présente séance. Ces propositions ne peuvent pas être négociées en séance officielle. En revanche, si on les regroupait dans un document de travail officieux, il serait alors possible de résoudre les problèmes en suspens, petit à petit, et d'établir un projet de résolution que la Commission pourrait adopter dans son ensemble. Par conséquent, le représentant du Cameroun estime qu'il faudrait clore la liste des orateurs sur le point à l'examen et lui consacrer au maximum une ou deux séances officielles supplémentaires. 33.&htab;Le représentant du Cameroun regrette que les autres grandes commissions n'aient pas été à même de prêter leur concours à la Cinquième Commission. Il ne voit pas comment la Cinquième Commission pourrait par exemple parvenir à négocier une définition pour les formules "rétablissement de la paix" et "maintien de la paix", qui sont employées dans le programme 1. Si le programme avait été dûment examiné par la Première Commission ou la Commission politique spéciale et si l'on avait expliqué clairement l'origine des mandats dans lesquels ces formules paraissent, la Cinquième Commission aurait été mieux préparée pour trancher la question. Il aurait aussi fallu que la Deuxième Commission examine soigneusement les programmes économiques et qu'elle communique ensuite ses vues mûrement réfléchies à la Cinquième Commission. La Cinquième Commission n'est pas compétente (
    M. Monthe, Cameroun
) pour se prononcer sur les programmes économiques, ou sur les programmes sociaux qui relèvent de la Troisième Commission. Elle ne peut que se référer aux recommandations du CPC et du Comité consultatif. Aussi, elle devrait indiquer dans son évaluation que le Secrétaire général n'a pas pu tenir compte des vues exprimées. On demanderait alors aux grandes commissions de statuer sur les programmes correspondant aux mandats qu'elles ont approuvés. 34.&htab;Comme la Cinquième Commission ne peut pas négocier sur la base du document A/C.5/45/42 du fait qu'il est incomplet, le Secrétariat devrait établir un document récapitulatif contenant toutes les vues qui ont été exprimées sur des questions générales ou particulières. 35.&htab;Le
    PRESIDENT
demande si les délégations souhaitent que le Secrétariat établisse un document contenant les vues générales exprimées au sujet du plan à moyen terme et des diverses propositions dont la Commission a été saisie. Ce document récapitulatif ne les empêcherait pas de présenter d'autres propositions à un stade ultérieur ou au cours des négociations officieuses. 36.&htab;
    M. DINU
(Roumanie) se demande si le Secrétariat est en mesure de résumer la position des diverses délégations. Il souhaiterait savoir si l'on examinera seulement les vues exposées au sein de la Commission ou si l'on inclura également celles qui ont été présentées au Conseil économique et social ou aux sessions du CPC. A son avis, ce serait là une tâche très difficile. 37.&htab;
    M. LOPEZ
(Venezuela) dit que la procédure suivie jusqu'à présent est assez confuse. Lorsqu'on a commencé à examiner le projet de plan à moyen terme, le Président avait en effet annoncé qu'il y aurait deux lectures du plan; on ne savait d'ailleurs pas très bien ce qu'il entendait par là. La délégation vénézuélienne avait cru comprendre que la Cinquième Commission demanderait aux autres grandes commissions d'exprimer une opinion collective sur les chapitres du plan relevant de leur compétence. La Cinquième Commission a achevé son premier débat sur le plan à moyen terme après avoir entendu quelques opinions sur les grands programmes. Pour le deuxième examen, elle était saisie du document A/C.5/45/42, qui était censé présenter les vues des Etats Membres sur les différents chapitres, telles qu'elles avaient été exprimées au sein des grandes commissions. Or, la Cinquième Commission n'est manifestement pas en mesure de commenter ces vues. 38.&htab;La procédure suggérée par le représentant du Cameroun permettrait de remédier plus ou moins aux erreurs qui ont été commises et d'accélérer les travaux de la Commission. Il serait utile d'avoir un document où l'on indiquerait clairement les principales divergences de vues, de façon que les consultations officieuses puissent les aplanir dans toute la mesure du possible. Le représentant du Venezuela note toutefois qu'un précédent a été établi lors de l'examen du budget-programme à la dernière session. Face à un problème de procédure, on avait décidé de limiter les consultations officieuses aux propositions qui avaient été soumises durant le débat général. Si l'on suit ce précédent, les délégations devraient présenter dès que possible leurs vues en séance officielle pour éviter qu'elles soient exclues de la discussion lors des consultations officieuses. La (
    M. Lopez, Venezuela
) Commission devrait s'entendre sur une procédure qui permettrait d'intégrer toutes ces opinions de façon que les consultations puissent s'engager sur une base claire et convenue. 39.&htab;Le représentant du Cameroun a noté que les recommandations du CPC et d'autres organes sectoriels pouvaient être très utiles à la Commission. Toutefois, la composition du CPC est limitée à 34 pays alors que 159 pays siègent à l'Assemblée générale. Il ne faudrait pas considérer que l'Assemblée générale est en quelque sorte liée par les recommandations du CPC. La délégation vénézuélienne, qui est membre du CPC, part du principe que si ces recommandations reflètent la position du Comité dans son ensemble, il n'est pas interdit pour autant de reformuler à la Cinquième Commission certaines observations qui ont été faites au sein de cet organe. Toutes les délégations ont le droit de réitérer leurs vues. Cela ne signifie pas que l'on rejette globalement les recommandations ou que l'on reprend le débat à zéro, mais simplement que l'on reconnaît l'existence de points de vue que certaines délégations jugeaient importants et sur lesquels il n'y a pas eu accord général. Ces délégations ont accepté les conclusions et recommandations du CPC étant entendu qu'elles pourraient faire valoir leurs vues devant l'Assemblée générale. Les délégations du Brésil et de Cuba ont agi sur la base de ce principe et les autres délégations ont également le droit de l'invoquer. Sous réserve de cette mise au point, la délégation vénézuélienne peut accepter la procédure proposée. 40.&htab;
    Mme GOICOCHEA
(Cuba) partage l'opinion du représentant du Venezuela quant à l'utilité de la procédure suggérée par le représentant du Cameroun. Lorsque le plan a été examiné en première lecture, sa délégation avait dit qu'elle ferait des observations sur des points précis à un stade ultérieur; on devrait lui donner la possibilité de s'exprimer lors d'une deuxième lecture. Le représentant de la Roumanie a eu raison de signaler que le Secrétariat se heurtait à des difficultés pour établir son document : il faudrait laisser suffisamment de temps aux délégations pour leur permettre de présenter leurs vues sur tous les programmes et au Secrétariat pour répondre aux questions qui ont été posées soit officiellement, soit officieusement. La délégation cubaine s'associe à la position du représentant du Venezuela sur les vues que d'autres organes peuvent exprimer au sujet du plan : il faudrait certainement en tenir compte lors des examens futurs. 41.&htab;Le
    PRESIDENT
rappelle que la documentation soumise à la Cinquième Commission et aux autres grandes commissions au titre du point considéré comprend la récapitulation sommaire des observations et recommandations formulées par les Etats Membres et les organes intergouvernementaux depuis 1988 touchant le projet d'introduction au plan à moyen terme pour la période 1992-1997 (A/45/279) et le rapport du CPC (A/45/16). Comme il est indiqué dans la lettre du Président de l'Assemblée générale et du Président de la Cinquième Commission, les programmes qui relèvent de la compétence de la Cinquième Commission sont les programmes 39 à 44. 42.&htab;
    M. BAUDOT
(Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget), répondant au représentant de la Roumanie, dit que le document que le représentant du Cameroun propose d'établir n'est pas inhabituel en soi. Il serait (
    M. Baudot
) parfaitement normal que le Secrétariat présente, en prévision des consultations officieuses, un document exposant les considérations générales qui ont été soulevées et les divergences de vues qui sont apparues entre les délégations sur des questions telles que la structure du plan, ou encore les priorités et les principaux éléments susceptibles de figurer dans un projet de résolution sur le sujet considéré. On y mentionnerait également les diverses suggestions concernant les modifications à apporter au plan, par exemple celles qui ont été faites par le représentant du Maroc sur les priorités et par le représentant du Ghana sur les titres, ainsi que les vues des autres grandes commissions qui ont été communiquées à la Cinquième Commission. La présentation du document du Secrétariat n'exclurait pas d'autres commentaires ou suggestions lors des consultations officieuses. L'expérience antérieure montre cependant que, si la Commission décide d'accorder une semaine supplémentaire pour la rédaction des propositions, le Secrétariat aura du mal à établir le document dans les délais voulus. 43.&htab;
    M. ABRASZEWSKI
(Président du Comité du programme et de la coordination) fait observer que, si le CPC ne compte que 34 membres, ses recommandations ont été approuvées par le Conseil économique et social, qui en compte 54. 44.&htab;
    Mme GOICOCHEA
(Cuba) dit que, eu égard aux observations faites par le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, il serait peut-être préférable de prévoir une ou deux séances officielles supplémentaires pour que les délégations puissent exprimer éventuellement d'autres opinions et pour que le Secrétariat les incorpore dans son document. La remarque faite par le Président du CPC est certes pertinente, mais c'est tout de même l'Assemblée générale qui devra adopter le plan après une discussion adéquate. 45.&htab;
    M. BELHAJ
(Tunisie), se joignant aux vues de la représentante de Cuba, dit que l'Assemblée générale a en effet le dernier mot en ce qui concerne le plan. Sa délégation a quelques réserves quant à la façon dont le débat se déroule sur la question à l'examen. Beaucoup de délégations n'ont pas eu la possibilité d'exprimer leurs vues et, par voie de conséquence, le document du Secrétariat ne présenterait qu'un tableau incomplet. S'il est impossible de prévoir une ou deux séances supplémentaires comme la représentante de Cuba l'a proposé, le document ne devrait pas mentionner les suggestions qui ont été faites par telle ou telle délégation. Toutes les délégations pourraient alors participer aux consultations officieuses sur un pied d'égalité et présenter leurs suggestions à cette occasion. Bien entendu, il faudra consigner les vues qui ont été exprimées en séance officielle, mais pas sous la forme d'un document de travail qui servirait de base aux consultations. Au cas où l'on déciderait de tenir des séances supplémentaires, le Président devrait en annoncer les dates et indiquer si l'on procédera programme par programme, de façon que les délégations puissent avoir la documentation nécessaire à portée de la main. 46.&htab;
    M. DANKWA
(Ghana) dit que le document du Secrétariat devrait souligner les divergences et les convergences dans les vues déjà exprimées mais qu'il n'exclurait pas la possibilité de formuler d'autres observations. Les délégations seraient libres de présenter de nouvelles suggestions pendant les séances officielles si on (
    M. Dankwa, Ghana
) en a le temps ou lors des consultations officieuses. La délégation ghanéenne aimerait également savoir si l'on procéderait programme par programme lors des séances supplémentaires éventuelles. 47.&htab;
    M. ANNAN
(Contrôleur) dit que la procédure décrite par le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget ne signifie pas que la Commission a achevé ses délibérations. Pour faciliter les choses, les délégations qui ont des questions ou des suggestions à formuler pourraient les soumettre par écrit de façon que le Secrétariat puisse y répondre lors de séances ultérieures. Bien entendu, elles pourraient aussi intervenir lorsqu'on entamera les consultations officieuses et le Secrétariat répondrait soit oralement soit par écrit à mesure que les consultations se poursuivraient. 48.&htab;
    M. LOPEZ
(Venezuela) s'associe aux vues des représentants de Cuba et de la Tunisie quant à la nécessité de tenir des séances officielles supplémentaires sur la question considérée. Les consultations officieuses ne devraient pas s'engager tant que le débat officiel n'est pas clos, et on devrait s'entendre à l'amiable pour ne pas soulever de nouvelles questions lors de ces consultations et se concentrer sur celles qui ont été abordées lors des séances officielles. Il faut également rappeler que le Conseil économique et social ne comprend qu'environ un tiers des membres de l'Organisation et qu'en tout état de cause, ce n'est pas lui qui doit prendre la décision finale sur le plan. 49.&htab;Le
    PRESIDENT
dit que des séances officielles supplémentaires pourraient se tenir pendant la semaine du 26 au 30 novembre. Il fait observer en outre que la note du Président (A/C.5/45/42) contient déjà les vues de plusieurs organes où les 159 Etats Membres de l'Organisation sont représentés. 50.&htab;
    Mme OLDFELT-HJERTONSSON
(Suède) demande si le document du Secrétariat contiendrait des indications quelconques sur les vues exprimées au CPC, où sa délégation, parmi d'autres, avait présenté des observations détaillées sur le projet de plan à moyen terme, et si les recommandations et les conclusions du CPC feront l'objet d'un débat lors des consultations officieuses. 51.&htab;
    M. ZAHID
(Maroc) dit que sa délégation appuie la procédure vers laquelle on semble s'acheminer pour les consultations officieuses; il serait bon que le Secrétariat établisse un document parce qu'on a besoin d'une base de discussion. Au lieu de soumettre leurs vues par écrit, comme le Contrôleur l'a suggéré, les délégations devraient avoir la possibilité de les exprimer dans le cadre des séances officielles, de sorte qu'elles puissent figurer dans les comptes rendus analytiques. Le document du Secrétariat serait alors plus complet et plus utile pour les consultations officieuses. Bien que le plan ait été examiné par le CPC, la Cinquième Commission reste tenue de formuler des observations sur les programmes qui relèvent de sa compétence. Le rapport du CPC a été effectivement approuvé par le Conseil économique et social, mais il est aussi présenté directement à l'Assemblée générale. 52.&htab;
    M. BAUDOT
(Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget), répondant à la représentante de la Suède, dit que les vues du CPC ne figureront pas dans le document du Secrétariat puisque le rapport de cet organe a dejà été transmis à la Cinquième Commission. Ce document ne sera pas une compilation systématique de toutes les vues sur le plan qui ont été exprimées au sein des différents organes de l'ONU. Cela étant, il ressort clairement de la discussion antérieure que la plupart des questions traitées par le CPC auront également été abordées à la Cinquième Commission avant l'ouverture des consultations officieuses. 53.&htab;
    M. ABRASZEWSKI
(Président du Comité du programme et de la coordination) dit qu'il serait peut-être utile d'inclure dans le document du Secrétariat des renvois aux recommandations et conclusions du CPC qui ont trait à des questions générales et à différents programmes. 54.&htab;Le
    PRESIDENT
dit que la Commission pourrait tenir des séances supplémentaires sur la question considérée, qui seraient assimilées à une deuxième lecture du projet de plan à moyen terme, après quoi toutes les vues des délégations seraient intégrées dans le document du Secrétariat.
    La séance est levée à 18 h 5.