The following gives an example of the arrangement and content of SGML markup in the Le Monde collection. The DTD file that is referenced in the initial line of each data file can be found in the "doc" directory, but note that it has been renamed to "newspapr.dtd" in order to comply with CDROM filename restrictions. It is quite distinct from the AP and AFP materials in its markup approach, because it has been prepared in compliance with the conventions of the Text Encoding Initiative (TEI), rather than having been based on the model of the TIPSTER collections, which were originally developed prior to the establishment of the TEI conventions. (The AP and AFP data were prepared in a manner consistent with TIPSTER.) By way of mapping between this approach and the TIPSTER-style markup, note that the TIPSTER "" unit is equivalent to the TEI "" unit, and that the TIPSTER "" unit is equivalent to the TEI "". These are the two core units of the TIPSTER markup structure. ------------------ sample of Le Monde data ------------------- Corpus of articles from the French newspaper 'Le Monde' from the years 92/93. MLCC machine readable version 1995 This TEI conformant electronic version edited by the MLCC project, 3 August 1995. This file (ignoring this header) is 922763 bytes long, its text includes 133399 words.

This electronic version was produced by the Multilingual Corpora for Cooperation (MLCC) project funded by the European Union. It has been converted to use the iso-latin-1 character set (where possible) and to be TEI(P3) conformant SGML.

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The original electronic version of this file was produced by the 'Le Monde' newspaper.

This version produced by the Language Technology Group, Human Communication Research Centre, University of Edinburgh for the MLCC and MULTEXT projects of the European Community.

For a description of the SGML tags used in this corpus and the methods used to convert it to TEI SGML, see the associated file editdecl.txt.

French 3 August 1995 Masja Kempen David Mckelvie processing of original corpus files into tei conformance.
930803 DOC=BHL FAB=08021353 REF=2-014-01 SEC=ECO TAI=106 ECOEXT CHIFFRE SYNTHESE CRISE GRANDE BRETAGNE INSTANCE MARCHE DES CHANGES SME LAZARE FRANCOISE DOSSIER 3 PAGES SUR LE CRISE DU SME LA CRISE DU SME ET SES CONSEQUENCES APRES LE COMPROMIS MONETAIRE DE BRUXELLES LES 1/2 AOUT 1993 Une spéculation multiforme

La spéculation, tant mise en cause lors des crises monétaires, prend tellement de formes qu'il est bien difficile de savoir d'où viennent les coups, par qui ils sont portés et dans quel but. Une chose est certaine : une grande partie des opérations sur les marchés des changes ne correspond plus depuis longtemps à des opérations commerciales, c'est-à-dire à des achats ou ventes de devises pour régler des achats ou des ventes de biens entre pays étrangers. Quelques chiffres tout d'abord. En une journée, près de 1 000 milliards de dollars s'échangent quotidiennement sur les marchés des changes mondiaux : 880 exactement au cours d'une journée moyenne de transactions au mois d'avril 1992, date de la dernière enquête de la Banque des règlements internationaux (BRI). Sur ce total, 83 % des transactions concernent le dollar, et seules 7 % des transactions s'effectuent entre monnaies du SME. Ces derniers jours, ce pourcentage a certainement été nettement plus élevé. Quelques lieux, ensuite : Londres est le premier marché mondial des changes, avec près de 30 % du total des transactions, suivi par New-York et Tokyo, 3 % seulement des transactions s'effectuant à Paris. Les différentes places sont ouvertes généralement entre 8 heures et 16 heures, mais compte tenu des fuseaux horaires et des transactions entre places, le marché des changes ne ferme jamais. Ainsi, le 2 août, les cotations sur le franc ont commencé à Wellington, en Nouvelle-Zélande, le 1 août à 11 heures du soir (heure de Paris), et à Tokyo à minuit. Elles devaient se poursuivre en Europe, puis aux Etats-Unis, où le marché de New-York ferme à minuit (toujours heure de Paris). Seul le week-end (de vendredi minuit à dimanche minuit) permet une trêve. Des fonds " très agressifs " Quelques acteurs, enfin. La plupart des intervenants sur le marché des changes sont des établissements bancaires, qui achètent et vendent des devises pour leur propre compte, ou celui de leurs clients (les entreprises, qui ont besoin de réaliser leurs ventes et achats à l'étranger, les multinationales, qui gèrent une trésorerie en devises). Au fil des années, les gestionnaires de titres (actions, obligations) sont également devenus des participants importants sur le marché des changes. Récemment, les " hedge funds " (fonds de performance), dont le plus célèbre est celui de l'homme d'affaires américano-hongrois George Soros, sont devenus des vedettes sur le marché. Ces fonds ont la particularité d'être très liquides et, n'ayant pas de contrainte de gestion de titres à long terme (contrairement, par exemple, aux fonds de pension), ils prennent des positions très spéculatives. Un rapport du groupe des Dix souligne que durant la crise de septembre, les " hegde funds " étaient " très agressifs et visibles ", mais ne représentaient pas un pourcentage important des ventes. Il est dans la pratique très difficile de distinguer les opérations effectuées sur le marché des changes dans un simple but de couverture des besoins en devises, de saine gestion des avoirs, de celles réalisées dans la seule perspective de gagner de l'argent à court terme en profitant des variations de change. L'analyse est encore compliquée par l'existence de multiples instruments financiers, notamment les contrats à terme, les options et les " swaps " (échanges de taux et de parités).